Du respect et de la reconnaissance pour les hommes et les femmes, travailleurs de la terre, marins, forestiers, qui nous nourrissent, qui produisent une partie de notre énergie, de nos biomatériaux et qui sont les piliers de la bioéconomie française.
La bioéconomie englobe l’ensemble des activités de production et de transformation de la biomasse, qu’elle soit d’origine agricole, forestière ou aquacole, à des fins de production alimentaire (humaine ou animale), de chimie biosourcée, de matériaux biosourcés ou d’énergie.
Nos paysans, nos pêcheurs, nos exploitants forestiers, doivent être soutenus, protégés, et accompagnés dans l'évolution de leurs métiers.
L'émergence de pôles industrie agro-ressources doit être encouragée et accompagnée afin de proposer des systèmes de production intégrés entièrement basés sur la bioéconomie, l'économie de la photosynthèse.
Paysans, pêcheurs, exploitants forestiers : tous acteurs de la bioéconomie
Faire connaître et valoriser les métiers de la bioéconomie
Nos agriculteurs et nos exploitants forestiers sont des artisans de la photosynthèse. Seule une importante couverture végétale permet d'absorber massivement le carbone.
Nous proposons de mettre en œuvre une grande campagne de communication nationale afin de faire connaître les métiers de la bioéconomie, et d'adapter les cursus professionnels afin de mieux mieux prendre en compte l'évolution de ces métiers.
Accompagner les agriculteurs dans l'évolution des systèmes de productions
Nous souhaitons sortir des postures et des débats opposants agriculture et environnement. L'évolution de systèmes de production, vers l’agroécologie ou agroforesterie par exemple, est en cours. Elle doit être accompagnée par l'état, soutenue par les consommateurs et menée à un rythme conciliant volonté sociétale et réalisme agronomique.
Lutter sans relâche contre le suicide des paysans
Faciliter l'installation des jeunes agriculteurs.
Continuer d'améliorer le bien-être animal.
Des progrès considérables en terme de bien-être animal ont été réalisés en 10 ans, par les éleveurs et les exploitants d'abattoir, notamment. Ce travail doit être salué.
Nous souhaitons continuer à œuvrer, sans débats faussés, sans caricature, et dans le respect des métiers concernés, à lutter contre la souffrance animale, en accompagnant, y compris financièrement, les exploitants soumis à des normes toujours plus exigeantes en la matière.