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Nous prônons une approche globale de l'ordre public, inspirée de la politique dite "de la vitre brisée ", qui consiste d'une part à améliorer les conditions de vie de la population pour enrayer la délinquance, d'autre part à faire preuve de la plus grande fermeté dès les premières infractions commises.

Il s'agit d'une approche ferme et qualitative, axée sur la prévention de la récidive.

La construction de nouveaux types de centres adaptés aux peines courtes, les maisons rurales de prévention de la récidive permettra de désengorger les maisons d'arrêt.

Les mesures spécifiques présentées dans cette partie du programme viennent compléter les mesures de prévention les plus efficaces contre la délinquance :

- Le maintien d'un cadre de vie propre et décent, incluant des mesures architecturales fortes permettant de mettre fin à la prolifération des logements indignes, sombres, sales, et dégradés, et leur remplacement par des logements construits selon les principes de la bioéconomie.

- L'éducation

- La culture.

- L'accès au travail.

La construction de nouveaux types de centres adaptés aux peines courtes pour lutter contre la surpopulation carcérale  : les maisons rurales de prévention des récidives.

Depuis 30 ans, le problème de surpopulation carcérale en France est systématiquement dénoncé, à raison, par tous les observateurs. Ce surpeuplement touche principalement les maisons d'arrêt, dans lesquelles sont purgées à la fois les peines courtes et les détentions provisoires, contribuant ainsi à un cercle vicieux d'aggravation de la dé-sociabilisation et de récidives.  La construction de nouvelles places de prison, si elle peut contribuer à apporter une solution directe, à court-terme, au surpeuplement carcéral ne peut contribuer efficacement à la lutte contre la délinquance.

Nous proposons que les peines d'emprisonnement courtes, c'est-à-dire inférieures à an, ne soient plus purgées en maisons d'arrêt. Cette mesure s'appliquera systématiquement aux primo-délinquants.

Nous proposons la construction de 5000 places dans des petits établissements spécialisés de 100 places maximum, répartis sur l'ensemble du territoire, dont la construction respectera les principes de la bioéconomie (matériaux biosourcés, intégration à l'environnement, approvisionnement en produits locaux) et qui seront entièrement axés sur la  prévention de la récidive.

La privation de liberté s'accompagnera dans ces centres d'un encadrement complet, psychologues, médecins, éducateurs spécialisés, conseillers d'orientation dont l'objectif collectif unique sera : la prévention de la récidive.

Les maisons d'arrêt retrouveront leur vocation initiale de détention préventive et seront alors en mesure d'accueillir les détenus dans des conditions décentes dans l'attente de leur jugement rapide.

Une justice plus rapide pour une réduction du délai de détention provisoire.

Une peine prononcée doit être effectuée. Mais elle doit l'être selon le principe de la "certitude et de la célérité de la peine modérée". La surenchère législative, et souvent verbale, sur les sujets de la sécurité n'est pas un gage d'efficacité. La justice, n'est pas rendue assez vite, ce qui conduit à une situation paradoxale ; près de la moitié des détentions en France sont des détentions provisoires, donc des détenus non jugés, maintenus dans des conditions de détention régulièrement dénoncées par la Cour européenne des droits de l'Homme.

Nous proposons :

- de réduire de moitié la durée légale de maintien en détention provisoire

- d'accompagner cette réforme d'une augmentation concrète des moyens alloués à la justice avec comme objectif l'accélération du rendu de la justice.

Le retour de la police de proximité.

Mise en place par Lionel Jospin, mais supprimée par Nicolas Sarkosy,  la police de proximité est indispensable à la détection et à la prévention des délits, incivilités, dégradations, qui minent le quotidien et peuvent faire le lit d'une délinquance aggravée. Cette fonction pourra être assurée par la police municipale et complétée par un dispositif national lorsque nécessaire, dans les zones les plus difficiles.

La police de proximité : état des lieux actuels

Programme de rénovation ambitieux des commissariats et des gendarmeries.

Pour des raisons de sécurité, de confort de travail, de qualité d'accueil du public, nous proposons un plan global de rénovation des commissariats et des gendarmeries, aujourd'hui trop souvent dégradés et mal équipés.

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